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 Prohibition des armes à feu...

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Date d'inscription : 20/04/2006

Prohibition des armes à feu... Empty
MessageSujet: Prohibition des armes à feu...   Prohibition des armes à feu... EmptyDim 6 Avr - 2:02

Citation :
L’Hydre n’est pas morte.

En France, « le droit de porter les armes, de suivre le chef de guerre… représentait le critère essentiel de la liberté »
(Georges DUBY)

«On a volé plus d'argent avec la pointe d'un stylo qu'avec celle d'un fusil» (Warren Buffett)


Il existe une forte tradition française à prohiber au Peuple l’accès aux armes réglementaires. « De 1728 à 18851, un nombre considérable de règlements, ordonnance, décrets et lois divers avaient apporté leur contingent d’entraves à l’arquebuserie française… »2
La réglementation de l’époque prohibait pratiquement toute fabrication, vente, achat et détention d’armes à feu dont le calibre correspondait plus ou moins à celui d’une arme réglementaire française ou étrangère3. Ces mesures inutilement restrictives eurent pour effet de pénaliser les manufactures d’armes françaises au profit des industries étrangères, Britanniques et Belges principalement, d’une part et d’autre part à obérer la défense nationale. Lors de la Guerre de 1870 contre la Prusse, l’armement individuel faisant défaut, le gouvernement dû importer à prix fort en trop petite quantité et trop tard les surplus de la Guerre de Sécession des Etats-Unis. Cette prohibition, certainement motivée par la peur des gouvernants, quel que soit le régime en place, dans le peuple contribua fortement au désarmement matériel et moral de la Nation, mais ne put pas plus prévenir la Commune que les révolutions à répétition qui émaillèrent la période de 1789 à 1871 !
Sous la pression de professionnels une loi plus libérale fut adoptée en 18851. Si avec l’adoption du Lebel Mle 1886, l’armée française fut dotée d’une arme individuelle à la pointe du progrès, elle ne garda pas longtemps cet avantage. Dés la fin du XIX° siècle, le « Lebel » était surclassé par le Mauser 1896. Un handicap de décennies de restrictions stériles n’est pas aisé à compenser.
Depuis la fin de la première Guerre Mondiale, en revanche se développe un courant international Gun Control. Cette tendance « anti-arme » s’est déroulé en deux vagues.

De la SDN…
La première s’est déroulée entre les deux guerres, sous l’égide de la Société Des Nations4. Certes, des mesures liberticides existaient dans plusieurs pays. Mais, sauf aux Etats-Unis, où des mesures discriminatoires et vexatoires visaient les Afro-américains, surtout dans les Etats du Sud, le XIX° siècle a été plutôt libéral. Mais en 1903, l’Etat anglais avait entrouvert la porte avec le « Pistol Act », cette loi d’apparence de bon sens et « inoffensive visait à prévenir l’accès des enfants et des ivrognes aux armes5 ». La méthode était initialisée. Le modèle de la prohibition moderne est même antérieur à la Première Guerre Mondiale. Le texte, connu sous le nom de la Sullivan Law, que le professeur Lemieux qualifie de « première atteinte majeure au droit de posséder et de porter des armes5 » fut adopté en 1911 par l’Etat de New-York. Cette loi qui visait à l’origine les immigrants juifs et italiens, autorisait les communes à interdire la possession des armes de poing sans un permis de la police. La ville de New-York fut la première à s ‘en prévaloir. Si au XIX° siècle, les restrictions concernaient essentiellement les Etats sudistes et avaient une connotation raciste en visant essentiellement la population noire, en ce début du XX° siècle, ce sont surtout les bastions ouvriers de l’Est et du Nord Est qui furent concernés. L’administration démocrate fédérale du patricien New-Yorkais Franklin Delano Roosevelt (1882-1945) se mêla au concert, mais prudemment respectant la méthode : paraître préconiser des mesures d’apparence de bon sens et inoffensive pour les citoyens respectueux des lois6.
Après la Première Guerre Mondiale une vague liberticide s’abattit sur l’Occident. A la fin du XIX° siècle, des rapports des ambassadeurs britanniques montrent que la majorité des pays européens ne connaissait aucune restriction au droit de posséder et de porter des armes5. Les rares contraintes concernaient le port dans des réunions publiques. Mais il paraît que la concertation de fonctionnaires internationaux au sein de la S.D.N. facilita une action ciblée et coordonnée pour restreindre la liberté des citoyens. En 1925, une convention pour le contrôle du commerce international des armes et munitions et des matériels de guerre était déjà signée à Genève. Elle sera ratifiée par la France en 1930. Celle-ci avait pour objectif l'instauration d'un régime général de contrôle des armements. Dans cette convention, figure une classification en cinq catégories des armes, munitions et matériels conçus et destinés à la guerre terrestre, navale ou aérienne. Les termes même du texte du décret de 1939 ! Avec plus ou moins de zèle, les pays européens adoptèrent un à un, en commençant par le Royaume-Uni, des législations restreignant le droit d’acquérir et de porter des armes. Quand ce n’est pas pour complaire au politiquement correct, c’est dans la volonté délibérée de désarmer le peuple. Ce désarmement général est concomitant avec la montée des totalitarismes qui ensanglantaient le siècle.
Pierre Lemieux a écrit avec raison que les années trente ont été un véritable tombeau pour nos libertés5.
Nous pouvons légitimement nous interroger : « Qu’est-il arrivé en Occident au début de ce siècle pour que, en quelques décennies à peine, les droits considérés comme les plus naturels perdent toute consistance ?5 »
Tout d’abord la liberté des individus de posséder et de porter des armes est une fonction inverse de la montée de l’étatisme. Les crises économiques d’entre deux guerres et les pharmacopées d’inspiration keynésienne à la mode renforcèrent cette tendance. Peu à peu, avec le droit de posséder et de porter des armes pour résister à la tyrannie, disparaissait également le droit à la légitime défense.
Pourquoi interdire aux honnêtes gens de porter des armes pour se défendre?
« Parce qu'on ne croit plus à la légitimité pour un citoyen de protéger sa vie, sa famille ou ses biens en repoussant la violence par la force.5 »

[...]

La disparition du communisme, loin d'avoir marqué l'échec du totalitarisme, a permis d'effectuer la synthèse entre le collectivisme et la ploutocratie et a fait converger toutes les forces révolutionnaires : communistes, tiers-mondistes, mondialistes et « humanistes ».
L’implosion du communisme semble avoir créé un vide idéologique absolu. Pourtant la mondialisation rampante qui s'édifie sous nos yeux ne saurait se priver du ciment idéologique qui pourra seul assurer sa pérennité. Les organisations internationales, dont le pouvoir augmente chaque jour, doivent d'autre part légitimer leur existence et la disparition progressive des Etats.
Or une idéologie révolutionnaire émerge silencieusement. L'écologie, subvertie et détournée de sa fin première, véhicule une conception totalitaire de la nature et du monde. L'homme y est considéré comme un élément du Tout et doit se soumettre aux impératifs du « développement durable ».
Simultanément, on met en exergue de soi-disant menaces globales, tels « l'effet de serre » et le « trou dans la couche d'ozone », qui imposeraient une collaboration de toutes les nations sous le contrôle d'institutions internationales et d'un pouvoir mondialiste omniprésent.
Cette nouvelle conception fait passer du local au global, du national à l'international, de l'homme à la Nature, nie l'individu face au collectif, les Etats face aux institutions internationales et la Nation face à une Gouvernance Universelle.
Ainsi voit-on apparaître les prémisses du dernier avatar du totalitarisme : l’écologisme radical. Certes, le cocktail écologisme- totalitarisme n’est pas nouveau. Déjà, à peine arrivé au pouvoir, Hitler promulgua dès 24 novembre 1933 une loi sur la protection des animaux, suivi le 3 juillet 1934 par une loi limitant la chasse et le tout complété le 1 juillet 1935 par celle sur la protection de la nature16.

La dernière décennie du XX° siècle, a vu l’ application, dans la majorité des pays développés, du programme en trois points de Shields : d’abord ralentir le nombre d’armes produites et vendues, puis enregistrer toutes les armes pour atteindre le but ultime, interdire toute possession d’armes aux simples citoyens. Mais cette vague prohibitionniste ne s’est pas abattue soudainement après la chute du Mur de Berlin. Elle semble avoir été préparée subrepticement. Ainsi, le Canada qui a assurément servi de laboratoire à l ‘actuel Lobby international Gun control, a profité de la modification du code pénal fédéral en 1977, pour introduire discrètement des mesures restrictives sur les armes5. Mais cette loi n’instaurait pas de dispositions véritablement contraignantes pour les citoyens respectueux des lois. Juste quelques tracas administratifs, souvent ridicules, mais néanmoins pénibles et démotivants. En Europe, la même méthode insidieuse fut appliquée pour introduire encore plus de restrictions. Mais il semble que la démarche fut plus perverse encore. La directive du 18 juin 1991, qui présente certes l’avantage de la clarté et de la simplicité par rapport à bien des réglementations nationales, introduit deux risques majeurs. Premièrement, elle semble avoir été alignée sur « le plus grand dénominateur des tyrannies locales5. ». Ensuite, elle a raté son objectif annoncé : « donner aux Etats membres les garanties nécessaires pour qu’ils acceptent de renoncer aux contrôles de police sur la détention d’armes à feu lors du passage des frontières communautaires. » Après plus d’une décennie, l’échec de la carte européenne d’arme à feu est patent. Dans les faits, la quasi-totalité des pays a adopté des réglementations de plus en plus restrictives, comme si « les Etats cherchent à se cartelliser pour imposer à leur sujet les mêmes contraintes5. » En liaison avec d’autres associations européennes nous avons mis en évidence la collusion de plusieurs fonctionnaires agissant dans l’ombre de certains ministères dans différents pays pour abolir notre droit aux armes et restreindre toujours plus nos libertés. La perversité de la démarche réside dans le fait que non seulement dans un premier temps les nouveaux règlements n’entraînaient pas trop de nouveaux interdits, mais simplement quelques tracas administratifs supplémentaires, mais que par simplicité et sa clarté la directive de 1991 constituait un progrès par rapport aux réglementations nationales. De plus, le cas pathologique la Grande-Bretagne faisait redouter le pire aux propriétaires d’armes respectueux des lois.

[...]

La motivation de cette prohibition rampante ne saurait être des raisons de sécurité publique ou sanitaire. La majorité des suicides, des homicides et des accidents sont provoqués par d’autres moyens. Les raisons sont donc à rechercher ailleurs.
Les documents en notre possession qui nous ont conduit à cette analyse et à ses conclusions, sont du domaine public et ne peuvent être ignorés des décideurs. Il faudra bien que nos élus répondent à cette simple question.
Pourquoi persister dans une voie qui augmente l’insécurité et est souvent un préambule au démocide17 ?

« Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l'avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

Alexis de Tocqueville DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE (1840)

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