P-A-P
Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 20/04/2006
| Sujet: Exploitation du pétrole Québécois,blocage fédéral? Mer 6 Juin - 0:21 | |
| Une Chicane fédéral-provincial empeche-t-elle le développement du pétrole Québécois? - Citation :
- Les divers relevés géophysiques effectués au cours des dernières années par les autorités publiques et les entreprises privées tendent à démontrer le potentiel important des ressources énergétiques contenues dans le sous-sol québécois. Lors d'une conférence de presse tenue à Gaspé, le premier ministre Bernard Landry et la ministre déléguée à l'Énergie, Rita Dionne-Marsolais, ont fait savoir que " les données sismiques recueillies jusqu'ici indiquent clairement qu'il pourrait y avoir jusqu'à 2 milliards de barils de pétrole ou son équivalent en gaz naturel dans le golfe du Saint-Laurent, de quoi satisfaire la demande québécoise pour les 25 prochaines années. " Les deux politiciens tentaient par le fait même de mettre de la pression sur Ottawa, les fonds marins étant de juridiction fédérale.
http://www.magazinemci.com/articles/dossiers/2003/02/quebec07.htmImaginer... le problème date depuis le passage de Landry! - Citation :
- Un projet fédéral d’Aire marine de conservation aux Îles de la Madeleine
DES TRACTATIONS QUÉBEC-OTTAWA SONT À PRÉVOIR
les-de-la-Madeleine, le 21 août 2006. Parcs Canada projette, depuis 2002, d’établir une Aire marine nationale de conservation (AMNC) dans le secteur des Îles-de-la-Madeleine, pour représenter la région marine des Bancs de la Madeleine. La ministre fédérale de l’Environnement, Rona Ambrose, vient tout juste de venir en constater la pertinence et d’affirmer son intention d’aller de l’avant, en enclenchant une étude de faisabilité, afin de déterminer si les objectifs de Parcs Canada sont conciliables avec ceux de la collectivité. Dans les AMNC, les activités économiques ne sont pas interdites. Cependant, elles sont protégées de certaines activités incompatibles comme le déversement en mer, l'exploitation minière sous-marine, l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures. On comprendra que, pour le gouvernement du Québec, il y a un os dans le projet fédéral d’Aire marine nationale de conservation : en effet, dans la stratégie énergétique présentée récemment par le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, le gouvernement caresse un ardent désir de tirer profit du fabuleux potentiel gazier et pétrolier qui gît au fond du golfe du Saint-Laurent (gisement Old Harry, notamment). Avec l’avancement du dossier d’AMNC autour de l’archipel, assisterons-nous, comme de simples badauds, à des négociations du type « donnant-donnant » entre les protagonistes de l’Environnement et des Ressources naturelles des deux camps ? Les dissensions Québec-Ottawa entourant les juridictions sur les fonds marins pourraient en effet, à moyen terme, mener à des transactions du genre : « Tu me laisses gratter le dos du Old Harry et moi je te laisse t’asseoir sur le Banc de la Madeleine » ou vice-versa : « Tu me laisses m’asseoir sur le Banc de la Madeleine et moi je te laisse gratter le dos du Old Harry » ? À voir la fébrilité qui anime les ministres Corbeil et Béchard, chaque fois qu’il est question du potentiel d’hydrocarbures que détiendrait le sous-sol du Golfe, on serait porté à croire que le gouvernement Charest en arrivera prochainement à trouver un terrain d’entente avec le gouvernement Harper. Tout récemment, face à la recommandation du BAPE, relative au principe de précaution, le ministre Corbeil montrait patte blanche en déclarant au Journal de Québec : « En collaboration avec les autres provinces concernées [en particulier les Maritimes, sans doute] et le gouvernement fédéral, nous travaillons présentement à l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques d’exploration en milieu marin. […] L’exploration offshore, ce n’est pas une nouveauté. Il existe des endroits dans le monde où ça se fait, notamment en Norvège. On pourrait s’inspirer des bonnes pratiques qu’il y a ailleurs. » Selon le Ministre Corbeil, le gouvernement pourrait même apporter un soutien aux entreprises privées québécoises, qui n’ont pas les reins assez solides pour s’impliquer dans la prospection offshore : « Nous pourrions prendre une participation dans ces entreprises, investir et avoir des actions. » Il cite Investissement Québec, Hydro-Québec (division Pétrole et Gaz) et la Société générale de Financement. (Source : Le Journal de Québec, 6 juillet 2006)
www.respectdugolfe.org/docs/ProjetfederalAMNC-communique21-08-06.pdf+p%C3%A9trole+qu%C3%A9bec+juridiction+ottawa&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=ca&client=firefox-a" class="postlink" target="_blank" rel="nofollow">Lien | |
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