Restigouche
Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Enfants cobayes aux USA Lun 5 Mar - 21:00 | |
| Je savais que ça existait, c'est pas la première fois que j'en entends parler. Ça ce passe beaucoup en Inde et en Afrique, mais aux États-Unis? Aie! - Citation :
- Jeudi 21 avril 2005
Le scandale paraît à peine croyable : sous prétexte de soins, l'industrie pharmaceutique teste des nouveaux médicaments sur des enfants séropositifs new-yorkais ! L'expérimentation se fait avec la complicité de l'assistance publique. Les petits cobayes sont donc sans défense : nés de mères toxicomanes et déshéritées, ils doivent ingurgiter quotidiennement des substances nocives, parfois mortelles. TP/Les enfants cobayes TP/Les enfants cobayes [TSR] Les enfants séropositifs – certains âgés d’à peine quelques mois – sont soumis à des tests de médicaments expérimentaux sans le consentement de leur représentant ou de leurs proches. Dans certains cas où les parents ont refusé de donner leur médication à leur enfant, ces derniers ont été tout simplement placés. L’administration des services de l’enfance de la ville de New York (Administration of Children's Services - ACS) n’a même pas besoin de l’ordre d’un juge pour placer des enfants séropositifs dans des familles d’accueil ou des foyers pour enfants, où l’on continue de leur administrer des médicaments expérimentaux.
Le réalisateur a recueilli les témoignages de parents et de gardiens qui craignent pour la vie de leurs protégés, ainsi que d'un enfant qui a passé plusieurs années dans ces programmes de test médicamenteux qui l’ont rendu malade, lui et ses amis.
Tels des animaux de laboratoire
En 2002, le Incarnation Children’s Center, un centre d’accueil pour enfants à Harlem, a été le centre d’une controverse sur des expérimentations médicales secrètes. Le réalisateur a parlé à un garçon qui a passé pratiquement toute son enfance à Incarnation. Les rapports médicaux qu’il a pu se procurer prouvent que cet enfant a été entraîné dans ces tests. “Je ne voulais pas prendre ces médicaments”, dit le garçon, “mais si tu veux pouvoir sortir de là, tu dois faire ce qu’ils te disent ». Il raconte également les atrocités que l’on faisait subir à ceux qui ne voulaient pas suivre les règles : “mon ami Daniel ne voulait pas prendre ses médicaments. Ils lui ont mis un tube dans l’estomac… »
Le Dr David Rasnick de l’Université de Berkeley, qui a étudié les effets des médicaments anti-HIV, notamment sur les enfants, affirme que ces substances sont létales : “Les jeunes n’ont pas encore terminé leur développement. Le système immunitaire n’est mature que vers l’adolescence. Alors pourquoi administrer ces médicaments à de si jeunes patients ? Est-ce tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas se défendre ? »
L’ACS a déclaré qu’aucun enfant n’était sélectionné pour ces tests sans un long processus décisionnel, mais a refusé d’en dire plus. Pendant des mois, le réalisateur a essayé d’obtenir des informations de la part de personnes responsables, mais personne n’a souhaité s’exprimer.
Parmi les fournisseurs de médicaments de ces tests, figure de grandes entreprises pharmaceutiques, telle Glaxo SmithKline (GSK). GSK a répondu que tous ces tests suivent des standards stricts et qu’ils sont en accord avec les lois locales. Des lois fédérales selon lesquelles la participation d’un enfant à un tel test doit se faire avec le consentement des parents. Mais quand les enfants sont à la charge des autorités new-yorkaises, ils sont simplement désignés volontaires…
Un reportage de Jamie Doran
source : http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=370501&sid=5647154 | |
|