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 Une culture d'auto-flagellation???

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P-A-P




Nombre de messages : 375
Date d'inscription : 20/04/2006

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MessageSujet: Une culture d'auto-flagellation???   Une culture d'auto-flagellation??? EmptySam 20 Jan - 19:20

Citation :
La tyrannie de la pénitence : Essai sur le masochisme occidental (Broché)
de Pascal Bruckner


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Description du produit
Présentation de l'éditeur
« Le monde entier nous hait et nous le méritons bien : telle est la conviction d'une majorité d'Européens, du moins à l'Ouest. Depuis 1945, en effet, notre continent est habité par les tourments du repentir. Ressassant ses abominations passées, les guerres incessantes, les persécutions religieuses, l'esclavage, l'impérialisme, le fascisme, le communisme, il ne voit dans sa longue histoire qu'une continuité de tueries, de pillages qui ont abouti à deux conflits mondiaux, c'est-à-dire à un suicide enthousiaste. À ce sentiment de culpabilité, toute une élite intellectuelle et politique donne ses lettres de noblesse, appointée à l'entretien du remords comme jadis les gardiens du feu. Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient qu'elles, et elles seules, ont fait l'effort de surmonter leur barbarie pour la penser et se mettre à distance d'elle, construisant un monde de paix et de prospérité. L'Europe a sans doute enfanté des monstres, elle a du même coup enfanté les théories qui permettent de détruire les monstres.
Curieusement nous vivons aujourd'hui une situation de repentir à sens unique : celui-ci n'est exigé que d'un seul camp, le nôtre, et jamais des autres cultures, des autres régimes qui se drapent dans leur pureté supposée pour mieux nous accuser. Mais l'Europe accepte trop volontiers le chantage à la faute ; si nous adorons nous flageller et nous couvrir la tête de cendres, n'est-ce pas que notre souhait secret est de sortir de l'Histoire, de nous abriter peinards, dans le cocon de la contrition, pour ne plus agir, échapper à nos respnsabilités ? La repentance n'est peut-être rien d'autre que le triomphe de l'esprit d'abdication. » -- Pascal Bruckner

Biographie de l'auteur
Romancier, essayiste, Pascal Bruckner est, entre autres, chez Grasset, l'auteur de La Tentation de l'Innocence (prix Médicis de l'essai en 1995), Les Voleurs de beauté (prix Renaudot en 1997), L'Euphorie perpétuelle (2000), Misère de la prospérité (prix du Meilleur livre d'économie en 2002), et L'Amour du prochain (2005).

http://www.amazon.fr/tyrannie-p%C3%A9nitence-Essai-masochisme-occidental/dp/2246641616[/url]
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P-A-P




Nombre de messages : 375
Date d'inscription : 20/04/2006

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MessageSujet: Re: Une culture d'auto-flagellation???   Une culture d'auto-flagellation??? EmptySam 20 Jan - 19:30

Dans la même veine du même auteur!!!
Une culture d'auto-flagellation??? 2020551179.01._AA240_SCLZZZZZZZ_

Citation :
Le sanglot de l'homme blanc (Poche)
de Pascal Bruckner


Description du produit
Afrik.com
L'essai de Pascal Bruckner, " Le sanglot de l'homme blanc ", est une charge sans complaisance contre les errements des pensées tiers-mondistes. A lire, même si la proposition ultime résonne comme un appel au cœur un peu commode. Un pamphlet passionnant. Une voie de salut décevante.
L'intellectuel français Pascal Bruckner aurait pu nommer son œuvre " Critique constructive du tiers-mondisme ". Il a préféré l'intituler " Le sanglot de l'homme blanc ". Car ce syndrome de la culpabilité et de la haine de soi est tout simplement le point de départ des errements de la pensée tiers-mondiste. Celle-là même qui vit dans la guerre de libération algérienne, une lutte universelle de l'oppressé contre l'oppresseur. Celle-là même qui a poussé l'étudiant soixante-huitard à s'afficher sans fard sur le Boulevard Saint-Michel avec le béret de Che Guevara. Celle-là même, qui dans une seule et même contraction absurde de la pensée, a amené les tiers-mondistes à admirer, hier, les luttes d'émancipation des peuples du Sud, et à les mépriser aujourd'hui, pour cause d'illusions perdues.
Certes, Bruckner ne se prive pas de charger quarante ans de tiers-mondisme - à propos de Sartre : " Masochisme : c'est le fameux " L'Europe est foutue ", la préface aux " Damnés de la Terre " de Frantz Fanon, dont on ne dira jamais assez qu'elle reste un trésor de nullité théorique, de contresens historique et de démagogie haineuse ". Mais il veut aller au-delà. Au-delà de l'" énième vision doloriste ". Au-delà " des larmes suspectes ". Au-delà " des apitoiements dédaigneux ". Il tente, au contraire, " une approche positive du Sud. Entre la suffisance et le masochisme, j'ai voulu tracer la voie d'un " européo-centrisme paradoxal " qui porte les Occidentaux vers le dehors sans les contraindre à se renier ", écrit Pascal Bruckner dans sa préface.
Précaution loin d'être inutile, tant le mépris des nuances et les pensées bornées par la compassion et la haine de soi peuvent déboucher sur les pires non-sens. Ainsi Mao, Boumediene, la révolution islamiste Iranienne, l'invasion soviétique en Afghanistan (le droit à l'autodétermination faisant place à l'universalisme socialiste contre le fait féodal), ou les Khmers rouges, ont-ils trouvé de fervents partisans au sein des intelligentsias occidentales. Les victimes de ces régimes sanglants ? Au mieux ignorés. Au pire détestés. Méprisés, toujours. " Tel le dandy Raymond Roussel qui fit le tour du monde sans jamais sortir de chez lui, le tiers-mondisme collectionnait les émeutes, révoltes et révolutions, s'interdisant pour prix de cette ivresse numérique, toute expérience de l'infini ".
Le désaveu de Bruckner est certes long, âpre, et pas exempt d'arrières pensées, comme si le " tiers-mondisme " n'était que le fruit d'une contre-culture occidentale. Il s'en acquittera commodément par un appel à la générosité que nous qualifierons – sans doute avec un aplomb d'une naïveté confondante – de vraie, car il n'est point de largesse louable qui ne s'adresse à l'autre, pour l'autre exclusivement. Une voie contenue dans cette citation de Paul Nizan : " Il n'y a qu'une espèce valide de voyages qui est la marche vers les hommes ". Alors partons " vers l'est, le sud, le nord (…). Tout nous incite à la défiance ? C'est donc qu'il faut avoir foi en l'Autre ". La critique est séduisante, troublante même, mais l'art reste trop bien tenté, trop esquissé : le message ultime de Bruckner n'a pas la finesse de sa dénonciation. Ni sa force. Hélas. --Roch Sonnet-- --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.



http://www.amazon.fr/sanglot-lhomme-blanc-Pascal-Bruckner/dp/2020551179/ref=pd_sim_b_2/403-5101773-2795632
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