P-A-P
Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 20/04/2006
| Sujet: La drogue du viol fait de plus en plus de victimes chez les Ven 8 Sep - 2:54 | |
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- La Coalition d'aide aux lesbiennes, gais, et bisexuels de l'Abitibi-Témiscamingue, de même que le Centre d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC) profitent de la période des fêtes de fin d'année pour mettre en garde les adolescents et les jeunes adultes contre ce fléau.
On rappelle que les prédateurs sexuels sont rusés. Dans les bars et les fêtes de groupe, ils glissent subtilement une drogue liquide dans les verres de leurs victimes. Celles-ci ne sont pas toujours de sexe féminin; les jeunes hommes sont aussi visés par ces criminels, qui utilisent le GHB ou drogue du viol. Le GHB, ou acide gamma hydro butyrique, est un produit stupéfiant que les consommateurs utilisent pour favoriser des relations sexuelles.
« Ce sont de jeunes hommes qui se retrouvent nus et à moitié nus dans une chambre, le corps meurtri. Ils n'ont plus aucun souvenir », souligne Judith Laurendeau, de la Coalition régionale d'aide aux gaies et lesbiennes.
Les hommes qui ont été victimes d'agression sexuelle hésitent à demander de l'aide, selon Mme Laurendeau: « C'est extrêmement difficile. On sait que ce l'est pour les femmes, ce l'est autant plus pour un homme. Si la personne est homosexuelle et qu'elle va chercher de l'aide, il va falloir qu'elle dise qu'elle est homosexuelle et, à ce moment-là, si le coming out n'est pas fait encore, ça va être difficile pour la personne. »
La drogue du viol est bien connue des milieux policiers, mais il leur est difficile de retracer les prédateurs sexuels, selon Hugues Beaulieu, de la Sûreté du Québec. « Nous n'avons malheureusement peu de plaintes des victimes. On est au courant par des informations anonymes. Peu importe le milieu, on doit revenir à la base, soit la prévention », dit-il.
La police rappelle que, pour prévenir ce genre d'agressions, il ne faut jamais laisser son verre sans surveillance. Et, en cas d'agression, les victimes peuvent s'adresser aux policiers et compter sur le soutien du CAVAC.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/abitibi/2005/12/20/003-drogue_viol.shtml&prov=rss&ref=rss | |
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