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 | | Sujet: Michel Dumont s'enchaîne! Sam 29 Avr - 4:23 | |
| - Citation :
- Erreur judiciaire
Un homme s'enchaîne devant le bureau de Jean Charest
Michel Dumont, qui a purgé 34 mois de pénitencier pour un viol qu'il n'a pas commis, s'est enchaîné et installé dans un carcan pendant une trentaine de minutes, vendredi avant-midi, devant le bureau de circonscription du premier ministre Jean Charest.
M. Dumont, qui a été acquitté après une révision judiciaire, en 2001, voulait ainsi illustrer la conception « archaïque » de la justice du premier ministre Charest.
Il demande une compensation de 8,7 millions de dollars pour l'erreur dont il a été victime, mais Québec la lui refuse. M. Dumont et les membres du groupe Injustice Québec demandent en outre au gouvernement d'implanter un programme pour les victimes d'erreurs judiciaires, afin d'éviter que ces dossiers ne traînent indûment devant les tribunaux.
En mars dernier, le ministère de la Justice a écrit à M. Dumont pour lui dire qu'il ne croyait toujours pas à son innocence factuelle, essentielle pour recevoir une indemnisation.
Québec dit que pour toucher une compensation, M. Dumont doit lui-même établir son innocence hors de tout doute raisonnable, en trouvant, par exemple, le vrai coupable du viol.
Au début des années 90, M. Dumont a passé 1190 jours en prison pour le viol d'une femme à Boisbriand, au nord de Montréal. Il a toujours affirmé être innocent, d'autant plus que la présumée victime a changé plusieurs fois sa version. En 1992, elle a même confié à la police que M. Dumont n'était pas l'agresseur.
Le 8 mars dernier, M. Dumont a présenté un rapport utilisé lors de l'audience à la Cour d'appel. Ce rapport contenait des déclarations de la présumée victime, qui remet en cause l'existence même de l'agression sexuelle. M. Dumont affirme que ce document prouve son innocence
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/estrie/2006/04/28/002-dumont.shtml | |
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